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Date de sortie :

L'E3 2006 a marqué tout les joueurs puisque ce n'est pas un seul projet que Square-Enix a annoncé, mais quatre (sous le nom de Fabula Nova Cristallis), dont Final Fantasy XIII est le pilier central. La surprise chez les fans de la saga est grande et active une frénésie autours du projet. Environ trois ans plus tard, le 17 décembre 2009, Square sort le 13 ème opus de la saga sur territoire japonais. Le succès est immédiat avec plus d'un million de vente en 24 heures, une performance vraiment impressionnante pour ce jeu.

Côté technique, on notera le passage de Square sur la troisième console de salon de Sony, malgré un développement initial prévu sur PS2. De plus, et c'est une première dans l'histoire de Final Fantasy, le jeu sort en multi-plateforme sur territoire américain et européen avec une adaptation sur X-BOX 360. Le succès du jeu a par ailleurs grandement amélioré le succès de la console de Sony, dont les ventes étaient jusqu'alors relativement modestes à cause d'un prix jugé trop élevé.

Le jeu est quant à lui dans un univers futuro-fantastique qui ne sera pas sans rappeler Final Fantasy VIII. Certaines armes ressemblent étrangement à la gunblade que manie Squall et les vaisseaux ne sont pas sans quelques points communs de design. Dans tout les cas, on quitte totalement le monde médiéval de Final Fantasy 9 et 12. Le graphisme est beau, le scénario intéressant et relativement bien mis en place par diverses scènes et flash-backs, les combats sont de plus très dynamiques, couplés avec un système d'évolution des personnages complexe qui ravira les plus grands fans. La bande son contient quant à elle des musiques pour la plupart douces et discrètes. Pas de musique tapageuse, peu de musique vraiment entrainante, on remarque à peine qu'elle est présente. Personnellement, elle ne m'a pas particulièrement marquée pendant le jeu. Pourtant, lorsqu'on y prête attention et qu'on l'écoute dans un autre contexte, vous y découvrirez probablement, comme moi, une qualité qui ne laisse rien à envier aux autres opus, en dehors du fabuleux Fithos Lusec Wecos Vinosec, associé à Final Fantasy VIII, et qui reste pour moi une réussite toute particulière.

Du côté des points faibles du jeu, on notera une très grande linéarité dans le jeu, les 25 premières heures étant pratiquement entièrement sur une ligne droite d'où ne part, littéralement, aucun chemin. Une critique dure à cet égard, un état des choses qui rend le début du jeu relativement monotone. Ce n'est qu'au chapitre 11 du jeu que la liberté reviendra un peu, et c'est vraiment dommage. Du côté des quêtes annexes également, on reste sur notre faim, avec une très faible quantité de choses à faire en dehors de l'aventure principale. Les quêtes se bornent à peu de choses près aux missions de chasse, à de l'exploration, et à l'évolution des combattants. Un dernier point encore, les fonctionnalités du jeu (pour le combat et l'évolution des personnages) n'arrivent qu'au compte-goutte, une par une, rendant les premières heures de jeu pratiquement dénuées de tout intérêt. Il faudra attendre plusieurs heures avant de voir la totalité des fonctions arriver. Et même, la possibilité de choisir les combattants ne viendra s'ajouter qu'après environ 25 heures de jeu, chose vraiment dommage si l'on n'apprécie pas la totalité des personnages.

Quoi qu'il en soit, Square-Enix nous gratifie une fois de plus d'un excellent jeu, malgré quelques points un peu faibles. Le jeu en vaut la peine, réellement, et il y a vraiment peu de chance que vous regrettiez l'achat.

Rédacteur : Sephiroth