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Dates de sortie :

Après bien des rumeurs au sujet du 12 ème titre de la saga au double F, Square-Enix annonce enfin le 19 novembre 2003 que Final Fantasy 12 existera bel et bien et que ce titre prendra place sur PS2 vers la fin 2004 au Japon. Repoussé à plusieurs reprise jusqu'au printemps 2006, ce nouvel opus marquera après une longue absence le retour de Final Fantasy dans un monde médiéval fantastique offline.

Ce titre possède de très nombreux points positifs, et notamment le scénario et les personnages, qui sont vraiment très réussis. Contrairement à certains protagonistes des épisodes précédants (entendez par là les filles de Final Fantasy X-2), le caractère personnel de chaque personnage est unique, recherché, et colle tout à fait à l'histoire. Les voix et dialogues sont généralement intéressants et la doublure anglaise bien finalisée. Ce point, l'un des plus importants d'un titre RPG, a été particulièrement soigné.

Dans les points forts additionnels que l'on relévera, notons une musique d'ambiance agréable, un très grand nombre de quêtes annexes (allant du mini-jeu de course ne rapportant pas grand chose mais qui ravira les plus grands fans à la l'immense suite de quête du clan Centurio où vous passerez de très nombreuses heures), ainsi qu'un système d'évolution des personnages sympathique et permettant aux joueurs acharnés de faire un joli travail d'optimisation. Le graphisme a été poussé jusque dans les derniers recoins du support Playstation 2, pour une réalisation finale de qualité.

Par contre, la principale critique élevée par les joueurs à l'encontre de ce titre est le système de combat (point Ô combien important). Malheureusement, en voulant faciliter la vie du joueur, Square-Enix a donné la possibilité au joueur de programmer le comportement des combattants, ne laissant pratiquement aucune manipulation en dehors des résurrections à réaliser en combat. Au sens propre, il est pratiquement possible de tuer le monstre le plus puissant de ce jeu tout en mangeant et en ayant posé la manette sur le canapé. Ce système, bien que demandant une bonne compréhension du joueur et quelques heures d'optimisation du système des gambits, limite drastiquement l'intérêt des combats, rendant le jeu un peu ennuyeux sur ce point. Un gros revers de médaille donc pour ce titre qui avait tous les atouts pour devenir un vrai chef d'oeuvre.

Dans l'ensemble, ce titre a été noté positivement par la plupart des magasines à sa sortie, et les critiques sont venues des joueurs les plus assidus. Square-Enix marque un nouveau très bon titre, qualité immédiatement visible sur les ventes, puisque le titre s'est vendu à plus de cinq millions d'exemplaires par le monde (dont un peu plus de la moitié sur territoire japonais).

Rédacteur : Sephiroth